Le projet prévoit la création d’une nouvelle ligne de tramway, la ligne C, avec 17 nouvelles stations.

Depuis sa mise en service en 2012, le tramway du Havre accueille plus de 50 000 voyageurs par jour, facilitant les déplacements quotidiens des habitants du territoire. Forte de ce succès, la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole souhaite poursuivre ce développement, dans le but de desservir d’autres zones densément urbanisées et des pôles importants de services et d’emplois. L’objectif ? Faciliter l’utilisation des transports collectifs pour une mobilité écologique et économique.

CARTE INTERACTIVE

Parcourez la carte ci-dessous pour découvrir le tracé de la nouvelle ligne de tramway et les emplacements des stations.
Cliquez sur chacune des 17 nouvelles stations afin de visualiser un plan plus détaillé des aménagements prévus.

La projet - Carte Tramway le Havre métro

LES STATIONS DE TRAMWAY

Les 17 nouvelles stations seront similaires à celles des deux premières lignes. Leur design sera sobre, pour une insertion discrète dans le paysage urbain. Leurs fonctionnalités faciliteront le parcours des voyageurs :

  • Rampe PMR de chaque côté des stations (pour 90% des stations) et quais à la même hauteur que le plancher des rames, afin de garantir l’accessibilité pour tous ;
  • Places assises systématiques ;
  • Abris vitrés pour se protéger des intempéries ;
  • Éclairage agréable et rassurant sur l’ensemble des quais.
  • Système de vidéoprotection et interphones d’appels d’urgence ;
  • Services aux voyageurs (écran d’information en temps réel, distributeurs de titres de transport, affichage du plan de la ligne).
  • Sonorisation des quais pour donner des informations aux voyageurs.

LES PARKINGS RELAIS

Trois parkings-relais seront créés à proximité immédiate des futures stations Cœur Historique à Harfleur, Les Arts et Parc Jardin à Montivilliers. Ils permettront aux automobilistes ou cyclistes d’accéder à des parcs sécurisés avant d’emprunter le tramway.
Les parkings relais sont gratuits  pour les usagers du tramway ayant un titre de transport validé dans la journée (ticket journée, abonnement mensuel ou annuel).

LES AMÉNAGEMENTS CYCLABLES

Les 14 kilomètres de ligne de tramway supplémentaire s’accompagnent d’une nouvelle conception de la ville, plus douce, plus apaisée. Aux abords du tracé, le projet prévoit 14 kilomètres d’itinéraires cyclables dédiés et 17 kilomètres de trottoirs construits ou repensés. Vélo, marche… tout est prévu pour déambuler et changer facilement de moyen de transport.

Le projet prévoit d’aménager des portions du futur axe express vélo et des liaisons avec les 17 nouvelles stations, afin que le tramway s’insère dans le réseau cyclable de la Communauté urbaine existant et à venir. Les itinéraires vélos sont traités de différentes manières :

  • 10,1 km de pistes cycle bidirectionnelle
  • 162 mètres linéaires de bandes cyclables
  • 3,8 km de voie verte. Une voie verte est aménagée sur certains tronçons, dans la continuité de la véloroute de la Pointe de Caux.
  • 4,1 km de zones 30.

Le projet prévoit la création de stationnements vélos au niveau des stations de tramway et des parkings-relais, en portant une attention particulière à leur sécurisation.

L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE TRANSPORTS EN COMMUN

A partir de 2027, la ligne C du tramway empruntera un parcours entre Parc Jardin et Vallée Béreult, les deux terminus. Les correspondances avec les lignes existantes A et B se feront aux stations Université et Gares. La ligne C sera également en correspondances avec le réseau de bus via des pôles de correspondances : Cité des Abbesses, J Monod, Cœur Historique à Harfleur, Graville, Gares, Vallée Béreult. Le réseau de bus actuel sera redéployé et organisé pour éviter les doublons avec le tramway et mieux desservir l’ensemble du territoire.

La fréquence de chacune des lignes de tramway (A, B et C) aux heures de pointe sera de 10 minutes. Ainsi, en heure de pointe, entre La Plage et Jenner, un tramway passera toutes les 5 minutes et entre Gares et Université un tramway passera toutes les 3 minutes. Le tramway passera toutes les 15 à 30 minutes tôt le matin et tard le soir.

Le devenir de la Lézard'Express Régionale (LER)

La voie en vigueur de la LER sera transformée en ligne de tramway entre Le Havre et Montivilliers. Le tramway nécessite une plateforme dédiée et pourra réutiliser le corridor de la LER. Les passages à niveau existants seront remplacés par des carrefour à feux. Une double voie de tramway, permettant des circulations dans les deux sens, remplacera la voie de la LER afin de garantir les temps de parcours.

La transformation de la LER en ligne de tramway impose la fermeture administrative de l’ancienne ligne SNCF entre Rolleville et Le Havre le 1er septembre 2024 au soir. Ainsi, entre Montivilliers et Rolleville, la Communauté urbaine réfléchit à des projets d’utilisation de l’emprise (voie verte, corridor naturel, etc.).

A partir du 1er juillet et pendant toute la durée des travaux, des lignes de bus du réseau LiA assurent le relais de la LER :

  • La ligne 11 reliera la Gare du Havre (gare routière) à Montivilliers Cours Ste-Croix
  • La ligne 11 express assurera une liaison directe et sans arrêt entre la Gare du Havre (gare routière) et Montivilliers Cours Ste-Croix
  • La ligne 21 qui relie la Gare du Havre à Etretat sera prolongée de Montivilliers à la Gare du Havre à partir de juillet. 

Ainsi, avec les lignes 11, 11 Express et 21, c’est 3 départs par heure qui sont proposés entre Montivilliers et la Gare du Havre, jusqu’à la mise en service de la ligne C du tramway.

Le tapis vert

94 % de la plateforme tramway sera perméable et 56 % de la plateforme tramway sera engazonnée.

La mise en œuvre d’une plateforme perméable consiste à réduire la quantité de béton et assure un contact entre le gazon et le sol naturel ainsi que les réserves en eau qui s’y trouvent. Cette technique permet de réduire la température de la plateforme et donc les apports extérieurs en eau.

LE CALENDRIER DU PROJET

LE FINANCEMENT DU PROJET

Le coût du projet est estimé à 344 millions d’euros hors taxes. Il est financé à 73 % par la Communauté urbaine. Les 27 % restants sont financés par des subventions : l’Etat et la Région Normandie ont accordé chacun 40 millions d’euros, le Département de Seine-Maritime finance 14 millions d’euros, et le Fonds Vert de l’Etat finance 117 457 euros. Des demandes de financement auprès de l’Union Européenne sont en cours d’instruction.